CDROM   CERCLE DE REFLEXION SUR L'ORGANISATION DES MOUILLAGES DU BASSIN D'ARCACHON
   BONNE  NAVIGATION  ET  BONS  MOUILLAGES

Avec la Plaisance il est un poème, ensemble préservons le Bassin d'Arcachon
 
ENQUÊTE PUBLIQUE BANC D'ARGUIN D'ARCACHON
AVIS CONTRIBUTIONS DE L'ASSOCIATION CDROM
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L'enquête publique s'est déroulée du 04 août au 05 septembre 2014. Le dossier et l'analyse du CDROM sont  accessibles sur cette page (Cliquez). L'Association CDROM a déposé ses avis et contributions sur le registre d'enquête publique mis à la disposition du public dans la commune de La Teste de Buch.
 
Avec la Plaisance il est un poème, ensemble préservons le Bassin d’Arcachon
Cercle De Réflexion sur l’Organisation des Mouillages du Bassin d’Arcachon
CDROM
Cercle De Réflexion
Sur l’O
rganisation des
    
RÉSERVE NATURELLE NATIONALE
 
BANC D’ARGUIN - ENQUÊTE PUBLIQUE
 
AVIS ET CONTRIBUTIONS ASSOCIATION CDROM
 
04 septembre 2014
 
Mouillages du Bassin d’Arcachon
Association loi 1901 n° W 336001119
Maison des Associations Place Pierre Dubernet
 33470 LE TEICH
05 57 52 32 63
Monsieur Jean-Denis DUMONT
Commissaire Enquêteur
Mairie - Esplanade Edmond Doré
18, rue du 14 juillet        
BP 50105                       
33260 LA TESTE DE BUCH Cedex
                                                
Objet : avis contribution Association CDROM
 
Pièce jointe : Arrêté Préfectoral Maritime 2014/10

Monsieur le Commissaire Enquêteur,
 
CDROM (Cercle De Réflexion sur l’Organisation des Mouillages du Bassin d’Arcachon) est un groupe d’action et de réflexion de 120 navigateurs adhérents qui valorisent une navigation de plaisance durable, notamment dans la pratique du cabotage et du mouillage forain, et qui s’attachent à la défense des intérêts du Bassin d’Arcachon, à la préservation de son identité, de ses usages et de son patrimoine en cohérence avec les attentes des usagers. L’association s’intéresse à tout ce qui se passe sur l’eau, sous l’eau et autour de l’eau : navigation, faune, flore, patrimoine maritime et paysages.
Dans le cadre du respect de son objet social, l’Association CDROM a compétence pour analyser le projet et donner un avis notamment sur :
  • l’augmentation de la surface occupée par la RNN
  • l’augmentation de la surface allouée à l’ostréiculture
  • l’interdiction du mouillage de nuit pour les navires
  • la vitesse limite de navigation
  • la création de zones de mouillages de jour pour les navires
1 - AUGMENTATION DE LA SURFACE DE LA RNN
La surface de la Réserve Nationale Naturelle augmente sur l’eau et empiète fortement sur la compétence territoriale du gestionnaire qui est le Parc Naturel Marin. Il n’a pas été consulté. L’enquête publique n’aurait pas dû démarrer tant que le PNM n’avait pas donné son accord.
2 - AUGMENTATION DE LA SURFACE ALLOUÉE A L’OSTRÉICULTURE
Le projet de modification de la RNN tend à légaliser la présence "élargie" de l'ostréiculture et à répondre aux attentes des ostréiculteurs qui devront tout de même nettoyer les parcelles abandonnées. Ils ont créé le prestigieux label "huître du Banc d'Arguin", ils ont prouvé leurs compétences, l'État se doit de les appuyer.
3 - INTERDICTION DU MOUILLAGE LA NUIT
Mouiller à la belle étoile ne peut être considéré comme une activité agressive à l'environnement pour autant que le nombre de navires pratiquant cette activité est faible et que la règlementation y est très restrictive (débarquement interdit, navires équipés de réceptacles à eaux noires)
En quoi le mouillage de nuit au Banc d'Arguin crée t-il un dysfonctionnement majeur ? Et lequel ?
L’étude d’impact du mouillage des navires la nuit est absente du dossier. Alors, quels arguments poussent à interdire le mouillage la nuit ?
Ce texte ne serait-il pas la relique d’un projet ancien, du temps d’une ancienne mandature ostréicole, et qui n’est plus aujourd’hui dans le cahier revendicatif des ostréiculteurs ?
Est ce que la suppression du mouillage de nuit au Banc d'Arguin et au Toulinguet va améliorer l'existant ?
Le projet est contraire à la sécurité parce qu’il exclut le mouillage forain temporaire dans le cas d’urgence ou d’avarie dans ces zones protégées. Sur le plan sécurité, on ne peut interdire ni le mouillage ni le stationnement à un navire en difficulté ou qui se met volontairement à l'abri en prévision du mauvais temps. La mention "sauf cas d'urgence" devrait figurer.
Les mouillages forains de nuit pratiqués aujourd’hui dans les zones naturellement abritées (conche Mimbeau, conche Banc Arguin …) risquent de migrer vers des zones moins sures, ce qui augmentera le risque de sinistres.
4 - VITESSE LIMITE DE NAVIGATION
La vitesse d'un navire est estimée par rapport au fond marin. Dans le sens contraire du courant, ou en période d'étale, le navire peut être manœuvrable à 5 nœuds. Dans d'autres circonstances, selon les paramètres vent et houle, et selon le type de navire le chef de bord appliquera, si besoin, la Règle 6 du RIPAM (Règlement International Pour éviter les Abordages en Mer) : "tout navire doit maintenir en permanence une vitesse de sécurité telle qu'il puisse prendre des mesures appropriées et efficaces pour éviter les abordages, s'arrêter ...". Par exemple, un voilier qui navigue sous voile à une vitesse trop basse aura les pires difficultés pour virer de bord.
Selon le type de navire, ou selon les circonstances, la vitesse limite de 5 nœuds peut paraître insuffisante pour naviguer en sécurité. Elle doit pouvoir être dépassée quand les circonstances l'imposent, le texte du décret devrait mentionner par exemple  « sauf cas d’urgence »
Par ailleurs, la vitesse limite proposée dans ce projet est différente de celle prévue dans l’arrêté préfectoral  maritime 2014/10 du 20 juin 2014 Art 1-2 qui limite la vitesse à 10 nœuds. Il y a donc incompatibilité entre les deux documents.
Extrait de l’article Art1-2 : « Par dérogation aux dispositions de l’arrêté 2011-46 relative à la vitesse dans la bande littorale des 300 mètres, dans la passe Sud d’entrée du Bassin d’Arcachon, le transit longitudinal des navires à égale distance des rivages de La Teste de Buch et du Banc d’Arguin est autorisé à une vitesse maximale de 10 nœuds »
5 – ORGANISATION DES MOUILLAGES EN ZPR
 L’organisation des mouillages la journée en Zone de Protection Rapprochée (ZPR) n'est pas définie dans le décret (surface, balisage, gestionnaire). Pourront-elles accepter le stationnement de 300 navires ou plus ? Pourront-elles accepter les voiliers quillards à marée basse ? Avec quel tirant d’eau ? Le mouillage sera-t-il libre ou taxé ?
Si des zones de mouillages sont créées en ZPR, elles devront être balisées de façon à être repérées facilement. Le projet ne précise pas quelle structure prend en charge la pose et le financement des bouées de balisage.
Il y a donc un flou dans l’organisation des zones de mouillages en ZPR. Le manque de précisions empêche de donner un avis favorable à cette future organisation.
6 - SYNTHÈSE
Les navigateurs de plaisance ne sont pas opposés à toute nouvelle disposition qui tendrait à mieux préserver la biodiversité, la qualité de l’eau ou qui améliorerait la gestion durable des activités marines. Ils s’étonnent que les dysfonctionnements majeurs, notamment la journée, qui décrédibilisent son statut à la Réserve ne soient pas pris en compte. L’étude d’impact du mouillage des navires la nuit est absente du dossier. Alors, quels arguments poussent à interdire le mouillage la nuit ?
7 - CONCLUSION
L’Association des Navigateurs Plaisance CDROM dénonce les flous et incohérences qui apparaissent dans le projet et qui ne permettent pas de cadrer les objectifs que souhaite atteindre l’État si tout au moins il en a fixés. Il ne montre pas sa volonté de préserver la biodiversité et la nature en général, par exemple en éloignant les activités loisirs envahissantes des zones vulnérables ... La modification du décret serait ainsi motivée et justifiée. Or ce n'est pas le cas, le paradoxe est que des activités loisirs que nous considérons non agressives à l’environnement sont censurées.

Pour ces motifs, ainsi que pour les remarques citées aux points 3 et 5, l’Association CDROM émet un avis très défavorable à ce projet en souhaitant que la copie soit revue au sein du PNM.
                                                                                Pour l’Association CDROM
                                                                                   Le Président Pierre CONTRÉ
Vos commentaires
Vos commentaires sont les bienvenus dans le formulaire en bas de page.
 
De Jean-Luc / le 05/09/2014
J’ai envoyé ma modeste contribution. Même si elle n'est pas d'un intérêt majeur, elle fera au moins chiffre. Merci et bravo pour tout ce que vous faites, les amis ! ...
De Dominique / le 04/09/2014
J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire, toutes les remarques que vous avez développées dans les différents chapitres du document sont nettes et surtout fondées. De ce fait je suis totalement en accord avec toutes les remarques que vous faites et éventuelles propositions que vous avancez dans ce courrier. J’adhère pleinement à cette action et souhaite que vous puissiez comptabiliser mon commentaire et rajouter ma contribution à cette enquête. Le plaisir de navigation sur notre beau bassin est l’affaire de tous, et je suis fier de pouvoir participer à son maintien.
De Franck / le 02/09/2014
je passe tous mes mois d'août depuis ma naissance (53 ans ) sur le bassin. J'y ai navigué en monotype du bassin,en Dragon ,en Belouga ,et maintenant que l'on vieillit un peu ...en semi rigide avec mes enfants, frères et sœurs etc...Nous avons connu les mouillages perso devant le Moulleau où nous posions nous-mêmes nos corps mort sans que cela ne pose jamais de problème. Les nuits de Bivouac sur le banc d'Arguin ... sur l'ile aux oiseaux ... Et puis peu à peu tout a été pris en mains par les diverses administrations, et les restrictions et interdictions sont tombées. Je n'ai rien contre les oiseaux du banc d'Arguin, mais je ne suis pas franchement écolo et j'avoue ne pas toujours comprendre les restrictions que l'on impose aux hommes pour le bien être des oiseaux. Pourquoi n'aurait ont pas le droit de profiter de la nature et de ses sites merveilleux simplement pour que quelques oiseaux puissent s'y développer ? Je vis à Marseille où certaines petites iles sont interdites à l'homme pour protéger la nidification des gabians qui prolifèrent désormais, envahissent la ville et nos poubelles et deviennent une véritable nuisance ! il y a un moment où il faut arrêter de nous interdire de vivre. Pour le cas du banc d'Arguin, si les nuits deviennent interdites, nous savons tous que la suite logique sera l'interdiction d'y débarquer dans la journée.
Que l'on arrête de faire croire que les plaisanciers en 2 mois par an seulement font tant de mal à notre banc d'Arguin qui est désert tout le reste de l'année!! Quelle pitié ce doit être pour les fans de kite surf de ne pas pouvoir naviguer autour du banc, sans faire de bruit, ni polluer mais seulement en profitant d'un site exceptionnellement beau, ... pour ne pas effrayer les oiseaux!! Enfin nos amis ostréiculteurs vont pouvoir étendre leur activité sur le banc - grand bien leur fasse - mais il faut se souvenir de l'état déplorable et scandaleux dans lequel ils ont mis le banc d'Arguin dans les exploitations qu'ils ont dû abandonner! De la ferraille partout, rouillée ...j'y ai laissé un boudin de mon semi rigide et c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident grave. C'est pour les remercier pour l'ensemble de leurs œuvres que l'on décide de leur donner de nouvelles parcelles à exploiter ?? Et qu'ils laisseront dans le même état déplorable lorsqu'ils partiront !! Des intérêts sont bien sûr en jeu et pour satisfaire une poignée d'exploitants on va frustrer une multitude de plaisanciers 2 mois par an ... et le tout en prétextant la sauvegarde et protection de quelques oiseaux !! Qué misère!!
De Michel / le 29/08/2014
Je suis allé au Canon rencontrer le commissaire enquêteur pour Arguin. Nous avons parlé un bon moment du bassin et entre autres du banc d'Arguin. Le problème apparent est la prolifération des déchets humains, pipi et caca, des plaisanciers. Je lui ai posé les quelques questions que tous nous avons dû poser : - pourquoi avoir incité les plaisanciers à s'équiper de WC pour maintenant leur interdire l'accès du banc ? - les ostréiculteurs ont-ils des WC sur leurs bacs ? - les passagers déposés par l'UBA et repris le soir se retiennent-ils toute la journée ? - les igloos des gardiens sont-ils équipés de WC ? ect ... Bref des questions bassement matérielles. Je lui ai fait part de mon inquiétude de l'installation à Arguin ou aux Cabanes de corps-morts payants à la journée ou à la nuit comme c'est le cas dans toutes le baies de Grèce, de Croatie, des Antilles ... Ce qui limiterait bien sûr le nombre de plaisanciers pouvant accéder à Arguin, mais ne résoudrait pas le pipi caca. Je me souviens qu'il y a quelques années les trottoirs étaient largement salis par les chiens. On n'a pas tué ni interdit les chiens pour autant, bien au contraire. On a mis à disposition des maîtres les moyens de respecter les trottoirs. Pourquoi ne pas le faire à Arguin en installant par exemple en juillet et août des WC sur le banc ? C'est ce qui a été fait au Petit Nice.
De Jean / le 29/08/2014
Le Bassin d'Arcachon est une merveille de la nature et fait partie des sites nombreux, mais malgré tout exceptionnels, que nous offre la planète. Il n'appartient à personne, sinon à l'humanité toute entière. La présence humaine sur ses rivages et sur le milieu marin s'y manifeste sous des formes très variées. Habitants permanents ou éphémères, touristes, y exercent des activités professionnelles ou de loisirs. Pour ne citer de façon rapide que celles liées à la mer : " la plage", la baignade, la plongée, le kite-surf, le "nautisme " sous toutes ses formes, la pêche, l'ostréiculture, la construction et la réparation navale, le transport maritime de passagers, etc... Parmi toutes celles-là, j'en privilégie deux, parce que leur présence est garante de sauvegarde du milieu : la pêche et l'ostréiculture. Cette dernière en particulier, nécessite des eaux de qualité irréprochable et le niveau d’exigence le plus élevé, requis pour la salubrité du Bassin (sans commune mesure avec la qualité des eaux de baignade). Cet impératif confère aux huîtres le rôle de marqueurs organiques et biologiques et aux ostréiculteurs celui de sentinelles du biotope. Parce qu'un très petit nombre d'entre eux se comportent de façon blâmable, des conflits d'usage ont pu naître entre ces derniers et certains plaisanciers, pas toujours non plus exempts d'attitudes critiquables. Par exemple, et sans doute parce que le Bassin est un milieu ouvert, pénétrer sans autorisation dans un parc pour y ramasser des palourdes ou des bigorneaux. Les mêmes auraient-ils l'idée de s'aventurer sans l'accord de l'exploitant dans une propriété viticole, sous prétexte d'y chercher des escargots ? Par exemple aussi, rejeter à la mer des détritus ou des déjections délétères, etc. Évidemment, la plaisance subit des contraintes. D'où l'idée de certains de brider l'activité ostréicole ou de la contenir dans des espaces restreints. Or celle-ci a besoin de place, comme elle à besoin d'évoluer dans l'espace maritime au gré de la modification des conditions naturelles. (et ne nous y trompons pas, si l'ostréiculture devait disparaître ou être réduite à peau de chagrin, tout deviendrait permis et c’en serait fini de notre beau Bassin) Et d'où dernièrement l'intervention de l'Etat, sous la forme d'un arrêté du Préfet Maritime qui soulève beaucoup de contestations et d'un projet de zonage du Banc d'Arguin, soumis actuellement à enquête publique. Bien qu'hostile à des mesures brutales d'interdiction, dont je suis moi-même victime, je dois avouer qu'en même temps elles m'arrangent. En effet, je suis depuis le premier jour un fervent partisan et un peu aussi artisan de la création du Parc Naturel Marin, tant controversé, par ceux surtout qui, mal informés sur sa finalité, y voyaient l'avènement d'une machine à interdire. Or, les mêmes qui s'étaient dressés contre ce projet l'appellent maintenant de leurs vœux, comprenant que sans cette structure de concertation, leur avenir va se décider sans eux, au travers de mesures autoritaires et souvent inappropriées. Sûr que la mise en place du PNM permettra de revenir sur certains excès réglementaires et d'amender des décisions hâtives, je ne sais donc pas encore si j'irai produire à l'enquête publique, ni quelles y seraient alors mes commentaires. Sur l'étude Géomer, je dirais qu'au vu des chiffres impressionnants, qu'elle produit, ce qu'elle met en relief, en négatif, c'est la très faible représentativité des associations de plaisanciers, qui même en nombre d'adhérents cumulés, ne rassemblent qu'une fraction tout à fait marginale des " usagers". Et CDROM, avec sa centaine de cotisants ne pèse quasiment rien. Ce qui invite à beaucoup de modestie. Et à œuvrer pour que la plaisance fasse entendre sa voix au sein du PNM. J'arrête là mes épanchements épistolaires, mais pourrais disserter encore longtemps sur ces sujets, qui, je le constate, sans pouvoir y porter remède, sont au sein même des associations, la source de divergences et de crispations.
De Francois / le 26/08/2014
Bonjour. Plongeur depuis presque 20 ans et passionné du Bassin, il faut bien s'avouer que l'augmentation de la population humaine n'arrange rien...que ce soit l'un ou l'autre ! il est urgent d'agir au détriment de nos petites querelles de plaisanciers et préserver notre dame nature, que ce soit pour la faune marine ou la flore. Donc, OUI aux limitations, même si ça doit nous gêner dans notre liberté individuelle, la conservation de ce magnifique patrimoine, que nous envient les habitants de la côte d'Azur, en dépend. Je fonde beaucoup d'espoir sur la parc naturel marin. VITE ! Cdt.
De Pascal / le 25/08/2014
le problème maintenant que le parc naturel marin est créé est qu'il y a une obligation de résultats,il ne s'agit pas de dire "on" fait un parc marin, juste parce que cela fait bien d'en avoir un. Maintenant "on" doit prendre des décisions pour prouver qu'il existe, et comme il est beaucoup plus facile de caresser la fréquentation journalière (et estivale) ainsi que les ostréiculteurs dans le sens du poil que de se les mettre à dos en disant "y a trop de monde là" (même moi je n'y vais plus en juillet-août, c'est pas vivable), "on" préfère empêcher une poignée de doux rêveurs de passer la nuit au banc d'Arguin, comme ça "on" montre à tout le monde qu'il prend des décisions. Il a déjà commencé avec le Mimbeau (interdire l'anse la nuit en juillet-août, mais pourquoi donc?)histoire de voir les réactions...maintenant c'est le banc d'Arguin. Alors que l'on sait tous que s'il y a un problème à Arguin, il vient de la fréquentation journalière estivale! à moins que comme pour le Mimbeau les parcs à huitres existants rendent incompatible la présence de plaisanciers la nuit! oui ? non ?...
De Charles-Albert / le 23/08/2014
Interdire le mouillage la nuit à Arguin... cela pénalise ceux qui en ont la pratique, mais ils sont peu nombreux. Laissons la possibilité d'aller dormir là-bas à ceux qui en ont le désir. Le comble c'est le commentaire qui juge utile d'interdire la navigation de nuit: il ne faut pas s'aligner sur le niveau moyen d'incompétence. Personne n'a l'obligation de naviguer de nuit, mais ceux qui veulent le faire sont souvent ceux qui savent pouvoir le faire en sécurité.
De Jean-Marie / le 22/08/2014
Je trouve évident de préserver ce site unique pour les oiseaux et pour son écosystème. Il y a des pics de 2000 bateaux par jour avec 4 personnes en moyenne. Cela fait 8000 personnes, plus les jets skis, les hors bords et tout le tintouin. Alors parler de Réserve n'a plus aucun sens. Compte tenue du contexte d'une Réserve Nationale, l'objectif est de préserver ce milieu et ce patrimoine. Le débarquement sur le banc d'Arguin ne devrait être permis que sur autorisation des gardes de la Réserve et pour des visites pédagogiques. Les ostréiculteurs sont nos alliés dans la mesure où ils sont obligés de défendre la qualité de l'eau et dans la mesure où les parcs limitent les débarquements. Et puis c'est un lieu de travail pour eux. Malheureusement, l'Etat veut faire plaisir à tout le monde par complaisance. Mais c'est une grave erreur puisque la Réserve n'est plus crédible, ne jouant pas son rôle, ni vis à vis des oiseaux, ni pour des visites pédagogiques. Quel plaisir de lire CDROM et d'apprécier son bon sens. MERCI, MERCI, MERCI.
De Claude / le 21/08/2014
Merci pour cette analyse du projet de modification du décret. J'apprécie les propositions de CDROM et son souci de responsabilisation des usagers qui peuvent permettre de trouver un consensus. Personnellement je trouve que ce projet est très insuffisant en ce qui concerne la fréquentation de jour qui est certainement la plus néfaste pour la biodiversité. Ceci étant, dans les commentaires, très peu de personnes rappellent qu'il s'agit d'abord d'une Réserve Naturelle Nationale depuis 1972, et que si ce site est si attractif, c'est parce qu' il a été, tant bien que mal, protégé contre les agressions humaines.
De Françoise / le 20/08/2014
Après 20 ans d'élaboration associant les navigateurs, les bateliers, l'office du tourisme, les communes... un décret encore insuffisant vient tenter de rapprocher la Réserve Naturelle Nationale d'Arguin des obligations de résultat qui lui incombent. Les avancées proposées sont une première étape appréciable vers la restauration de la quiétude du site. Il y a encore fort à faire.
De Dominique / le 20/08/2014
on peut raler mais ce rapport nous amène à réflechir quand meme : Le rapport Géomer relève la création de points de congestion comme le Banc d’Arguin et les Cabanes Tchanquées, sur lesquels ont pu être constatés des fréquentations quotidiennes fortes : au maximum, 794 embarcations au mouillage dans le périmètre de réserve du Banc d’Arguin, soit 3168 débarquements de plaisanciers ; 689 arrivées d’embarcations aux Cabanes, soit 2894 plaisanciers. L’importance de la fréquentation du Bassin peut se résumer à quelques chiffres clefs : 12000 embarcations à flot, 75,6% d’embarcations de plaisance motorisées, puissance moyenne des moteurs : 130 CV [3], 38 sorties en moyenne. 235716 plaisanciers qui fréquentent les eaux de la Réserve naturelle du Banc d’Arguin en juillet et août, c’est plus que la fréquentation annuelle de l’île de Port-Cros par les passagers des navettes de transport maritime. 66476 plaisanciers débarqués sur les bancs de sable de la Réserve du banc d’Arguin en juillet et août, c’est à 10% près, l’équivalent du nombre de débarquements annuels de passagers par les navettes de liaison maritime sur la Grande-Île de Chausey. Un maximum de 3168 débarquements quotidiens sur les bancs de sable de la Réserve du banc d’Arguin, c’est plus que les maxima estivaux de l’île d’Arz, Bréhat, Port-Cros, de Grande-Île de Chausey, de Saint-Nicolas des Glénan (passagers des navettes et plaisanciers inclus). Pour beaucoup, trop d’embarcations de plaisance à moteur en circulation ou au corps mort, nuisent non seulement à l’ostréiculture et la pêche mais aussi à la qualité de vie et à l’environnement du Bassin d’Arcachon.
De Gérard / le 17/08/2014
Malgré des erreurs d'appréciations scientifiques, les chercheurs ont le mérite de mettre en évidence la beauté naturelle et maritime de la faune et la flore du banc d'Arguin, dans ce lieu où cohabitent actuellement sans problème particulier les oiseaux, l'ostréiculture et la plaisance. Cette cohabitation ne présente pas de réel danger pour l'avenir du site celui-ci étant en mouvement permanent, se modifiant suivant les humeurs du temps. La seule gêne visible étant les ferrailles abandonnées par l'ostréiculture. Le banc d'Arguin reste la perle du bassin d'Arcachon , un paradis pour les yeux, un lieu d'aventure sur une immensité de sable fin face à l'océan. Limiter la vitesse nautique dans la bande des 300 mètres du banc est évident et déjà réglementé, mais interdire l'accès ou le mouillage dans la zone Sud du banc serait une aberration sans raison évidente. Le plaisancier qui a la joie de profiter du banc ou de se poser sur la plage de sable d'Arguin ou encore de mouiller à proximité du banc est un être responsable respectueux de son environnement. Interdire le mouillage de nuit pour les navires disposant d'un équipement de récupération d'eaux noires serait une incohérence lorsque le mouillage de nuit est autorisé sur l'ensemble du bassin . Navigant depuis plus de quarante ans sur le bassin et pratiquant le mouillage de nuit, je n'ai jamais rencontré à l'Île aux Oiseaux ou dans la zone Sud d'Arguin plus d'une quinzaine de bateaux en stationnement la nuit et très souvent seulement sept ou huit navires.
Pourquoi vouloir interdire le stationnement de nuit lorsque l'on sait qu'il s'agit pour la majorité de navigateurs ayant une expérience de la mer et respectueux de son environnement. En toute sagesse, il me semble suffisant: - de confirmer la surface déjà utilisée par l'ostréiculture en imposant le nettoyage des ferrailles dangereuses. - laisser aux scientifiques la possibilité de modifier les frontières de nidification lorsque cela est nécessaire pour la protection des oiseaux. - exiger des plaisanciers le respect du site. - autoriser uniquement le mouillage de nuit aux bateaux disposant d'équipement d'eaux noires. En conclusion, je suis pour la suspension d'un projet de décret lourd de conséquences mettant en cause l'emploi, l'économie et ce qui fait la richesse et les loisirs de la région: le BASSIN D'ARCACHON - Sa Dune du Pyla - Son Ile aux oiseaux -Son BANC D'ARGUIN avec ses passes et le Banc du Toulinguet.
De François / le 15/08/2014
La question de la liberté de navigation, qui comprend la liberté de mouillage, est limitée, comme tout exercice de la liberté humaine, par l’effet produit sur les autres activités(et inversement). Je pense que la limitation de la durée du mouillage au Banc d’Arguin est la conséquence du résultat des études qui ont montré indubitablement l’impact de la plaisance sur la salubrité des eaux du banc. Les autorités se sont donc alarmées, sous la pression des ostréiculteurs, de la densité et de la durée croissantes de la fréquentation du banc et veulent ainsi préserver la qualité des produits pêchés. Sur le principe, rien à redire. Maintenant, sur de tels sujets, tout est une question de limite. Et dans le cas qui nous occupe, il est difficile de fixer les seuils de fréquentation au-delà desquels il y a des conséquences négatives significatives sur les huîtres. Alors, par précaution, on a recours à des mesures sans nuances qui révoltent ceux qui se trouvent limités dans leurs activités préférées. Notons au passage qu’il s’agit d’activités de loisirs d’une part et d’activités professionnelles d’autre part et que, quoique les professionnels du nautisme prétendent pâtir de ces limitations, les chantiers prospéraient en bien plus grand nombre sur le bassin alors que le banc d’Arguin était peu fréquenté par la plaisance(en fait cet éventuel effet négatif toucherait plutôt le commerce des navires que la construction locale). Donc il me semblerait raisonnable de revenir à la base du raisonnement : fixer des limites étayées sur des calculs (impact, seuils, prévisions d’évolution et conséquences). Hors de cela, il n’est que polémique stérile.
De Patrick / le 15/08/2014
je suis opposé à toute navigation et à tout mouillage forain dans le bassin la nuit pour des raisons de sécurité. En période nocturne, de mauvaise visibilité et de navigation difficile en particulier en présence d'unités au mouillage (qui n'ont pas toujours leurs feux) en dehors des zones de corps morts, les risques sont trop élevés.
De Gilles / le 14/08/2014
Je pense que notre démarche ne va pas dans le même sens que celui des pro et défiler jeudi avec eux m'interpelle !! Nous n'avons pas les mêmes arguments ..!! Je suis tout à fait d'accord pour que CDROM défende l'intérêt des usagers navigateurs du bassin dans le cadre du respect de l'environnement et des risques majeurs démontrés. Je suis surpris que maintenant que le PNM existe on précipite ce dossier sans son avis ?? Je vais préparer une lettre à destination du commissaire enquêteur .
De Jean / le 14/08/2014
Je suis scandalisé par ce projet visant le Banc d’Arguin. Pourquoi cette multiplication d’interdictions de mouillages et sont-elles justifiées ? Il y a déjà eu le Courbey, une partie de l’Île aux Oiseaux, le Mimbeau, les zones de corps-morts. Va-t-il rester un endroit de mouillage pour la nuit ? Je comprends l’interdiction de pénétrer dans les zones de végétation particulièrement fragiles et propices à la reproduction de certaines espèces, l’obligation de posséder un réservoir d’eaux noires afin de limiter les rejets. Par contre qu’elle est la nuisance d’un plaisancier qui passe la nuit au mouillage ? Le Banc est très fréquenté pendant un mois et demi et des centaines de bateaux y mouillent tous les jours mais il n’en reste que quelques dizaines la nuit. Pourquoi cet effet de loupe sur ces derniers ? Sont-ils plus dangereux pour la faune et la flore et pour quelles raisons ? Le document présenté pour l’enquête publique est très bien fait et permet de dramatiser facilement la situation mais il peut s’appliquer à l’Île aux Oiseaux et à tous les prés salés qui entourent le Bassin. La sagesse voudrait que l’on trouve un compromis entre la présence humaine et la nature sauvage. Je ne pense pas que la présence la nuit de quelques bateaux, dont les occupants restent obligatoirement à bord compte tenu de la plage horaire (interdiction de descendre la nuit) modifie notoirement le milieu et la sanctuarisation du lieu me semble particulièrement abusive. Merci à CDROM de participer à la lutte contre un certain totalitarisme écologique.
De Vincent / le 09/08/2014
Je suis contre les interdictions qui se multiplient car je suis respectueux de la nature et de mon environnement.
De Didier / le 07/08/2014
Je suis inquiet de la prolifération des règlements de "protection par exclusion". Le bassin est un milieu façonné par la présence humaine. Vouloir le protéger par l'exclusion des hommes parait étonnant. De même, livrer Arguin à l'exclusivité ostréicole parait un signal ubuesque quand on sait que les ostréiculteurs y sont allés par la force. Protéger sans valeur pédagogique est une hérésie. L'exclusion (tolérance zéro) aussi. Autre combat légitime pour CDROM : le Mimbeau interdit de mouillage ??? et comment peut-on aller en visite au Ferret en bateau, ou sur Lege/Andernos/Arcachon quand il devient interdit de mouiller sur la plage ? Exclusion totale : le littoral est actuellement pensé et organisé "vu de terre", mais jamais "vu de mer". Impossible de débarquer une journée à Arcachon pour visiter/consommer ... etc. Sauf à payer le port Arcachon. Reste la plage du CVA ?? Et si on veut aller à La Chapelle, on fait comment ??? Idem Cap-Ferret : pas de mouillage dans la zone corps-mort = pas de mouillage à moins de 300 mètres des plages. Interdit de débarquer. Andernos prend un peu cette direction MAIS il reste la halte nautique gratuite pour la nuit.
De Dominique / le 07/08/2014
en tant que voileux (consommation d'essence inferieure à 10ls par an !!) , je m'oppose à tous ces interdits ! Pouvoir bivouaquer à Arguin est un plaisir simple et sain qui ne met pas en péril l'équilibre écologique du banc !!! Je pense que ce sujet doit être débattu au sein du PNM
!
De Michel / le 05/08/2014
Quelle honte, c'est bien les plaisanciers qui subventionnent et en contre-partie toujours plus d'interdictions. Que vont faire ceux qui avaient l'habitude d'aller dormir là-bas
?
De René / le 05/08/2014
Je suis en train de re re lire les 143 pages et de noter les aberrations du dossier . Dossier intéressant mais qui oublie les statistiques de fréquentations A aucun moment existe la liaison entre les nuisances et la fréquentation Je ne vois vraiment pas en quoi nous gênons les oiseaux ! Dont beaucoup d espèces progressent '.'voir les chiffres Cette etude est incomplète Je suis totalement opposé aux modifications, j'estime que la mer doit rester un espace de liberté. Les oiseaux, les ostréiculteurs et les plaisanciers ont leur place à Arguin. Interdire le mouillage de nuit il faudra me convaincre je ne vois pas en quoi dix à quinze bateaux au mouillage nocturne, équipés eaux noires , gênent les oiseaux distant de deux milles au nord. J espère que l'Association CDROM sera efficace pour combattre ce projet et le rendre acceptable pour tous. Le nautisme et le tourisme ont une part économique importante ds la région La bande littorale SEPANSO des 300 m côté dune Pilat c'est du n'importe quoi ! Si nous sommes 50 a signer, le commissaire enquêteur ne tiendra même pas compte de nos doléances par contre si nous sommes un millier devant la mairie de la T
este à manifester alors nous aurons quelques chances de se faire entendre et de défendre nos idées .
De Janpierre / le 05/08/2014
Je souhaite pouvoir passer toutes les nuits que je désire au banc d'Arguin, et je souhaite que les ostréiculteurs mettent de l'ordre dans leurs anciens parcs abandonnés et dangereu
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De Michel / le 05/08/2014
les ostréiculteurs se sont installés à Arguin sans autorisation, sans demande à l'administration au début des années 70 après la mortalité des huîtres . Personne n'a rien dit , ni les affaires maritimes, ni les professionnels de la plaisance, ni les professionnels passagers (UBA entre autres), ni les associations de plaisanciers ect..., à qui on réduisait le domaine d'activité . Aucune plainte n'a jamais été déposée contre ces gens qui ont transformé ce banc de sable paisible en un champ de mines . Les blessures sur les huîtres , les ferrailles, les piquets, les hélices et coques endommagées , c'est tous les jours encore maintenant . A l'époque, il y avait environ 3000 ostréiculteurs sur le bassin , il y en a un peu plus de 300 aujourd'hui et il faudrait leur laisser toute la place . Ils gueulent quand on va dans les parcs traditionnels . Il faut qu'ils laissent le banc aux plaisanciers . En 73, des cons s'est vrai , ont cassé des oeufs . Et depuis, la moitié du banc est fermée parce que trois couples de sterne copulent ... c'est dingue . Il faut savoir l'argent que ça coûte . On ne peut plus rester dormir à Arguin sans WC . On se fout du monde quand on sait qu'à peine à 1 mille se déverse au Warf des tonnes d'eaux polluées
De Dominique / le 04/08/2014 (enquete publique banc arguin)
Nous sommes des adeptes réguliers du mouillage cabotage sur le Bassin de jour comme de nuit. Le décret s'apprête à régulariser le coup de force des ostréiculteurs qui après avoir installé des tonnes de tables, de piquets en fer qui rouillent et représentent un danger pour tous les ont en partie abandonnés. Leur président a antenne ouverte au moins une fois par mois sur FR3 pour se faire le porte parole d'une profession qui ne respecte pas les usages, et pour faire bonne figure se fait filmer une fois par an en train de nettoyer quatre tables, alors que ce sont des centaines de tables qui sont abandonnées. Lundi, à 13H30, dans la conche où mouille le bateau de la réserve ( et le notre) , un ostréiculteur est arrivé à toute allure au milieu des bateaux au mouillage, il a poussé un voilier pour approcher du banc de sable à l'endroit où plusieurs familles pique niquaient, il a mis en marche sa grue et a retiré du sable pendant près d'une heure en faisant évidemment un boucan monstre, puis il est reparti à fond les manettes. Il serait dommage que le simple plaisancier, respectueux de l'environnement ne puisse plus du tout mouiller la nuit à Arguin, au moins les quatre mois d'été. Je pense que les quelques plaisanciers qui restent mouiller le soir dans leur bateau ne causent pas plus de dommages à l'environnement que les centaines de touristes débarqués par les bateliers pour la journée, qui ne connaissent pas le banc, s'éparpillent n'importe où et y abandonnent parfois leurs déchets. Le bassin appartient à tous et pas seulement aux professionnels de la pêche, du tourisme et aux ostréiculteurs.
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