CDROM   CERCLE DE REFLEXION SUR L'ORGANISATION DES MOUILLAGES DU BASSIN D'ARCACHON
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 PORT A SEC AU PORT D'ARCACHON
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Hiver 2011/2012, une grande partie de l'aire de carénage du Port d'Arcachon a été détruite pour faire place à une cage à bateaux commercialisée sous l'appellation de Port à sec. Dans cette zone, l'activité d'entretien et de maintenance des navires a toujours été soutenue. Les navires sont sortis de l'eau par l'élévateur 45 tonnes et posés sur ber ou épontilles. Les professionnels ainsi que les plaisanciers amateurs bricoleurs s'y activent pour des opérations de carénage, de peinture ou des interventions sur les embases, les anodes et autres parties immergées. Le bilan d'exploitation de l'élévateur 45 tonnes dépend du nombre de navires à entretenir. Malheureusement, l'activité grutage ainsi que les opérations de maintenance des professionnels risquent d'être ralenties par la réduction de l'aire de stationnement des navires en entretien. La direction du port d'Arcachon a décidé d'installer dans la zone active une cage pour stationner les bateaux.  

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CONSTRUCTION DE L'ESTACADE ET DE LA CAGE A BATEAUX

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LE CHARIOT ÉLÉVATEUR

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FONCTIONNEMENT DU CHARIOT ÉLÉVATEUR (VIDÉO)
(enregistrement en réunion de présentation à Gujan-Mestras le 29 avril 2010)

CLIQUEZ ICI SI BESOIN POUR DÉMARRER LA VIDÉO


LES TARIFS
Les offres commerciales sont pour le moins surprenantes et ne vont pas répondre aux attentes des Navigateurs qui profitent régulièrement du plan d'eau. Habituellement les contrats tarifaires des ports à sec incluent un nombre illimité de manutentions. Or l'offre commerciale du port d'Arcachon pour un titulaire à l'année n'inclut que 20 manutentions soit 10 sorties et 10 mises à l'eau. Les manutentions supplémentaires étant facturées avec 25% de réduction sur le tarif grutage. Ainsi, la sortie supplémentaire du dimanche après-midi coûtera environ 150 euros pour un navire de 7 mètres.
 
TARIFS TITULAIRES ANNÉE 2012 (20 manutentions)
 
TARIFS PASSAGERS ÉTÉ 2012



TARIFS PASSAGERS HIVER 2012

Les tarifs ont été soumis à la consultation de la Commission Consultative du Port d'Arcachon le 03 novembre 2011. Il est surprenant de lire dans le procès-verbal que les membres ont donné leur accord à l'unanimité tant les offres commerciales ne sont pas alléchantes. Par ailleurs, il n'est pas précisé si les tarifs passagers été et hiver sont pour la journée, le mois ou le semestre. L'investissement est fort, aujourd'hui, une seule rangée de racks est investie pour un coût de 200 000 euros auxquels il faut ajouter 250 000 euros d'investissement pour le chariot élévateur. L'exploitant aura fort à faire pour attirer le client et équilibrer ses comptes. Par exemple :

- en titulaire, les candidats à 10 sorties maximum à l'année seront difficiles à trouver. Est ce qu'un Navigateur va laisser le moteur ou la charge batterie aussi longtemps sans fonctionner ? Autant rester dans le port en pleine eau ce qui permet au Navigateur d'assurer lui-même les petites opérations de maintenance et de conserver la liberté de naviguer quand bon lui semble.

- le tarif hivernage proposé en port à sec est plus cher de 20% par rapport au tarif pratiqué par les professionnels du nautisme sans compter que leur forfait comprennent souvent la sortie d'eau à la fin de saison d'été + le garage l'hiver + le nettoyage de coque + l'antifouling et la remise en eau au printemps. Le port à sec n'héberge pas les voiliers tandis que les professionnels ne font pas de discrimination.

 
UN AUTRE CONCEPT DE PORT A SEC PRATIQUE ET PEU ONÉREUX
 
Un autre concept de port à sec fonctionne très bien avec les professionnels locaux. Par exemple, à La Barbotière, contrairement au port à sec, tous les gabarits de navires sont acceptés, qu'ils soient vedettes ou voiliers. Un concept de stationnement très apprécié par les Navigateurs.

La Barbotière, des navires sont garés à sec chez un professionnel sans aucune infrastructure.

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LES INCERTITUDES AU PORT D'ARCACHON
La création du port à sec à Arcachon est la conséquence de l'impossibilité d'extension du port sur le plan d'eau. Des projets envisageaient d'agrandir le port soit en remblayant du côté de la Canelette de La Teste, soit en construisant une digue devant le môle du port  côté Cercle de La Voile. Ces deux projets compromettaient dangereusement la nécessaire dynamique courantologique. Le risque d'envasement de l'entrée du port de La Teste était flagrant.

La décision du projet de port à sec a été prise en 2010. Le projet était ambitieux. Deux rangées de racks étaient prévues sur l'aire de carénage. Les professionnels du nautisme ont réagi contre l'envahissement de leur zone de travail. Aujourd'hui, l'espace disponible est restreint ce qui va génèrer des conflits de gestion d'espace pour organiser le stationnement des navires de façon à ce qu'un atelier de peinture ne côtoie pas un atelier sablage de quille.

Quant à l'équilibre budgétaire de l'ÉPIC d'Arcachon, il est compromis par le manque d'offres commerciales répondant aux attentes des usagers. Un simple calcul laisse à penser que l'amortissement de l'investissement pourrait se réaliser en 10 ans avec un minimum de 60 navires en stationnement dans les racks, c'est loin d'être gagné.

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De CDROM / le 07/05/2012
Jacques, vous avez dit 40 manutentions, cela signifie que la Direction du Port a doublé son offre commerciale depuis la diffusion de notre article. L'offre du port d'Arcachon est encore loin des prestations beaucoup plus intéressantes de la Société Port-Adhoc. A Arcachon, le but du port à sec est dans un premier temps de sortir des bateaux en pleine eau pour affecter les places libérées aux professionnels. Donc aucun amortissement des 450000 euros de la cage à bateaux et du chariot et vous continuerez à payer les 20 euros sur la liste d'attente.
 
De Jacques / le 06/05/2012
le port se modernise, le bétonnage est dans notre pays une façon de gagner de la place, on peut remarquer les immeubles face au port et toutes les constructions qui poussent dans nos villages...on attend beaucoup de monde d'ici à 20 ans sur notre bassin...alors qu'il y ait un hangar à bateaux ne me choque pas...cela doit répondre a une demande constante de places au port....le fait qu'ils veuillent mettre les bateaux qui sortent peu sur des racks, c'est une solution...la liste d'attente et les personnes qui veulent naviguer devraient être également ravies...Ils proposent un contrat avec 40 manutentions et la possibilité de rester sur deux jours dans l'eau.. si on regarde les avantages pour notre bateau, frais de carénages, sécurité, le service et l'accessibilité. Je trouve cette solution intéressante.. Amoureux du Bassin, je suis plus tout jeune et j'aime naviguer. Le port à sec répond à certaines attentes ...
 
De CDROM / le 02/04/2012
Ce n'est pas une erreur, c'est de la désinformation. Nous l'avons dénoncé dans un autre article. A tous les nouveaux clients qui se présentent pour louer au semestre, Arcachon refuse de vendre la prestation à 582 euros. Aujourd'hui, pour un navire de longueur inférieure à 8 mètres, à Arcachon c'est 1922 euros pour 6 mois, sans l'amarre, sans sanitaire et sans navette. (4 mois à 257 euros chacun + juillet et août à 447 euros chacun).
 
De Jean-Paul / le 02/04/2012
Il est écrit dans le journal Sud-Ouest du 28 mars 2012 : "Des tarifs qui se rapprochent aussi de ce qui est pratiqué pour les corps-morts où le prix du mouillage, pour les navires de 6 à 8 mètres, est de 582 euros pour six mois" Il y a une erreur ? C'est au moins 1582 euros à Arcachon pour 6 mois ?
 
De CDROM / le 22/03/2012
Les navires peuvent être garés à sec été comme hiver à proximité des cales de mise à l’eau dans des espaces dédiés comme sur la photo à côté de la cale de La Barbotière. Les bateaux sont sortis par les professionnels en fin de week-end, garés à sec au sol, puis remis en eau à la demande du plaisancier par exemple le vendredi soir. L’avantage de ce système est qu’il ne nécessite pas de construction aérienne, il autorise tous les gabarits qui peuvent naviguer dans le chenal, les entreprises locales augmentent leur chiffre d’affaire et les emplois locaux sont préservés. Pour rendre opérationnel ce système, il suffit d’équiper les cales de mise à l’eau de pontons d’accueil pour amarrer les navires en transit. Les professionnels s’équipent alors d’un chariot à longues fourches pour assurer la sortie et la mise à l’eau des navires. Il sera logique de mutualiser les moyens en gérant un seul chariot par cale en coopérative. Le plaisancier y trouvera son compte, pas d’antifouling, pas besoin de trainer la remorque jusqu’à la maison, financièrement même contrat qu’une location au corps-mort
 
De Jean-louis / le 22/03/2012
réponse partielle à Yves : il vaut mieux que l'étrave se trouve face au vent, en cas de doute, il n'est pas interdit de fixer celle-ci à la structure par des cordages. Cependant, lors des tempêtes les rafales les plus musclées viennent souvent du SUD. Quant au poids du moteur à l'arrière ce n'est pas lui qui va faire décoller le bateau, les traverses de stockage sont parallèles à la coque et pas en travers. Par contre, il aurait été judicieux d'étayer les 2 cases au extrémités de la structure pour donner de la rigidité à l'ensemble en cas de sollicitations latérales. Le port de La Barbotière est un port d'hivernage et ne peut être comparé au port à sec d'Arcachon , ce dernier permettant sorties et entrée du bateau. Comparons des choses comparables.
 
De Danielle / le 20/03/2012
bétonnage et ferraillage sont les deux mamelles du port d'Arcachon !!!!!!!!
 
De CDROM / le 15/03/2012
Bonjour Jean, le concept du port à sec développé notamment par la Société Port Adhoc correspond aux attentes des Navigateurs et aux exigences de la protection de l’environnement : sorties illimitées, pas d’utilisation d’antifouling, pas de navires stationnés inutilement sur l’eau, moins de sinistre dans un port à sec qu’au corps-mort. En matière d’environnement, le port à sec d’Arcachon répond à ces critères. Par contre les contrats ne correspondent pas aux attentes des Navigateurs. L’offre commerciale d’Arcachon limite à 10 sorties à l’année. Au-delà, il faut payer très cher les sorties supplémentaires. Les contrats à 150 € pour la sortie supplémentaire d'un navire de 7 mètres n’ont rien d’écolo pour le porte-monnaie. Ils vont dissuader bon nombre de navigateurs qui préfèreront alors conserver le bateau en pleine eau. L'article ne condamne que la gestion de l'espace dans le port et l'offre commerciale, pas le concept.
 
De Jean / le 15/03/2012
Il me semblait que le principe du port à sec était écolo. Je trouve à priori l'article assez peu objectif.
 
De Yves / le 14/03/2012
Bien sur , les technocrates ont pensé à tout ......Ces cages à coques résisteront elles à la prise au vent de tempètes du type Xantia ou Hortense ? J'en doute ... L'étrave plein ouest avec le poids du moteur Hb à l'arrière cela promet de belles envolées . Où les usagers stationneront ils leurs voitures ? Suggestion , pourquoi pas la place de leur bateau dans les cages à coques ..... C'est du n'importe quoi mais n'est pas à une C....de plus
 
De Paul / le 14/03/2012
Va -t-on continuer longtemps à faire du bateau sur le bassin ?
 
De Vincent / le 14/03/2012
Il semblerait que l'on ne veuille plus de plaisanciers sur le Bassin ..alors que tout est fait pour gagner de l'argent avec la plaisance. Il me parait évident qu'à vouloir trop faire payer les plaisanciers il vont quitter le Bassin et pour ma part compte tenu des quelques sorties annuelles que je fais j'envisage d'aller sur La Rochelle .. Ainsi le Bassin d'Emplois que représente le Bassin d'Arcachon risque en prendre un coup. A quand une politique de la plaisance cohérente et responsable capable de faire cohabiter les plaisanciers et professionnels de la mer car nous avons tous besoin les uns des autres . VB
 
De

 
   
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