CDROM   CERCLE DE REFLEXION SUR L'ORGANISATION DES MOUILLAGES DU BASSIN D'ARCACHON
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Avec la Plaisance il est un poème, ensemble préservons le Bassin d'Arcachon
 
LES VOEUX 2020 DU S.I.B.A. BASSIN D'ARCACHON
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François DELUGA, vice-président du Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon. Cérémonie des voeux 2020
 
Lundi 06 janvier 2020, le SIBA, Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon, organisait la cérémonie traditionnelle des échanges de voeux au Palais des Congrès d'Arcachon avec la participation de plusieurs centaines d'invités. Monsieur Michel SAMMARCELLI, président du SIBA, empêché, avait délégué la présidence de la cérémonie à François DELUGA, maire de la commune Le Teich et premier vice-président du SIBA. La scène de l'amphithéatre était judicieusement illuminée de faisceaux jaunes orangés comme la couleur du sable et d'autres bleus comme la couleur d'une eau pure. C'était pour rappeler que le SIBA a pour missions, entre autres, de préserver une bonne qualité des eaux du Bassin d'Arcachon et d'optimiser l'accueil écotouristique balnéaire.
Michel SAMMARCELLI, empêché, a transmis "ses bons voeux à tous" a t-il dit, dans une vidéo projetée dès le début de la cérémonie. Puis les invités ont pu apprécier à travers un court métrage, l'évolution pertinente des décisions prises depuis 50 ans ainsi que les grands travaux engagés pour préserver l'environnement du Bassin d'Arcachon sous toutes ses formes. Il a été dit que le préfet de Gironde de l'époque, Gabriel DELAUNAY, avait notamment menacé de ne plus accorder de permis de construire si les maires ne prenaient pas les bonnes décisions.

Discours de Monsieur François DELUGA, vice-président du S.I.B.A.
 

François DELUGA :

Je voudrais commencer ces quelques mots ce soir, d’abord pour remercier Michel SAMMARCELLI pour les vœux qu’il nous a présentés tout à l’heure avec toute sa sincérité et puis son amitié, sa pensée fidèle. Il tenait absolument à vous adresser à toutes et tous ses vœux. C’est pour cette raison qu’avec lui nous avons enregistré cette vidéo. Je voudrais moi aussi, à mon tour, lui souhaiter une bonne année, lui souhaiter une bonne année pour lui, pour sa famille, je pense en particulier à Françoise, son épouse. Que cette année soit douce et heureuse et surtout puisque nous n’avons pas passé ce passage, je veux vous citer surtout que nous puissions l’entendre dire avec plaisir je vais de mieux en mieux, car vous l’avez vu samedi à Lège aujourd’hui … voilà. Michel souhaitait être par la pensée avec nous même si depuis le Cap-Ferret, le soir tard, c’était une distance un peu forte dans sa convalescence. « Prends bien soin de toi Michel. Tu sais l’amitié que j’ai pour toi ».
 
Vous êtes nombreux ce soir à vous être déplacés, comme chaque année au Palais des Congrès qui est mis à disposition du SIBA par Yves FOULON que je veux remercier. Je voudrais bien sûr saluer tous les élus qui sont présents, tous les maires, leurs représentants, les conseillers départementaux, les conseillers régionaux et puis toutes les personnalités, je voudrais, en particulier, saluer Madame la sous-préfète de notre arrondissement, je voudrais saluer nos deux présidents de communauté d’agglomération, de la COBAS et de la COBAN qui sont avec nous, tous les maires, Monsieur le Directeur de la DTTM qui nous fait le plaisir d’être avec nous, et puis bien sûr également les maires du Val de Leyre qui peuvent être ici ce soir, je voudrais aussi souligner la présence des conseillers du SIBA qui sont tous avec nous, et puis tous les adjoints, conseillers municipaux qui tous les ans nous retrouvent à l’occasion de ces vœux, et puis saluer bien sûr les Corps Constitués et l’ensemble des Administrations qui sont représentées, saluer les autorités civiles et militaires, remercier de leur présence les représentants de la société ELOA, qui est la société chargée de l’exploitation de nos équipements d’assainissement, et puis un salut particulier, je la cherche des yeux, pour Sabine JEANDENAND, notre Directrice Générale des Services et pour toute son équipe de direction et enfin et toutes et tous ceux entre présidents d’Associations, citoyens qui portez témoignage de votre attachement à votre syndicat en étant présents ce soir.
 
C’est vrai que cet après-midi, en venant du Teich vers Arcachon pour cette cérémonie, je me disais que l’exercice n’allait pas forcément être très simple pour moi. Parler du SIBA à la place de Michel SAMMARCELLI, non seulement ça n’est pas une chose aisée, mais je crois que ce n’est pas possible tant sa présidence a marqué notre institution et ce film qu’il a commandé montre bien quelle était sa vision du Bassin, son sens de l’évolution de notre territoire auquel je crois beaucoup d’entre nous, dans lequel beaucoup d’entre nous se retrouvent. Et puis en même temps, excusez-moi cette expression, je ressens une certaine sérénité dans le rôle qui est aujourd’hui le mien, celui de la délégation en tant que premier vice-président et je ressens cette sérénité, je veux le dire et les remercier, grâce au soutien collectif et collégial des maires du SIBA avec lesquels je travaille beaucoup, qui me soutiennent, qui m’aident dans cette démarche qui n’est pas simple, et puis aussi faut le dire, grâce à l’organisation qui avait été mise en place par Michel SAMMARCELLI dans ce syndicat, et puis grâce à la qualité de cette administration.

Un autre mot d’ailleurs me vient à l’esprit lorsqu’on regarde ce qui fait que je parle du SIBA, c’est quand même la fierté du travail qui a été accompli depuis plus de 50 ans au sein de notre institution au service du Bassin d’Arcachon et de tous ses acteurs et je crois que cette fierté, tous les maires ici présents, tous les élus, nous pouvons la partager.


 
Comme vous vous en doutez, du fait des restrictions de la période préélectorale, étant moi-même à nouveau candidat à la mairie du Teich pour les prochaines élections, je ne vais pas pouvoir vous parler des projets du SIBA ni vous parler de ce qui s’est fait l’année écoulée comme j’ai l’habitude de le faire comme premier vice-président les années précédentes. Cela dit, ce n’est pas véritablement un problème, parler du Bassin, on peut en parler pendant des heures, et puis on vient de le voir dans ce documentaire, l’action du SIBA, en tout cas ce n’est pas la vision que j’en ai, ne se mesure pas dans la durée, elle se mesure dans la continuité, elle se mesure dans la persévérance et même au-delà des élus qui l’animent pendant un certain temps, celui qui leur est donné par leurs concitoyens. Alors je vais vous parler plutôt du Bassin d’Arcachon. C’est un sujet qui nous est commun, vous savez mon attachement à la vision globale de ce Bassin, c’est un territoire qui ne laisse personne indifférent, et on ne se lasse jamais d’évoquer sa beauté, son patrimoine, la nature, l’environnement, les huîtres et sa complexité. Je vais vous en parler un peu de cette complexité.
 
On vient de le voir "avant", c’est-à-dire avant le SIBA. En effet le Bassin était impacté de manière forte par les rejets directs des eaux usées. Désormais nous avons atteint, je crois qu’il faut le répéter, le zéro rejet qui est quand même le principe fondateur du Bassin comme l’avait initié le préfet Delaunay, et contrairement aux idées reçues, je voudrais vraiment insister sur ce point, le Bassin était plus pollué avant qu’aujourd’hui. Or ça n’est pas ce qui, sur les aires de comptoir, se raconte toujours. Aujourd’hui, le Bassin est moins pollué qu’il y a 50 ans alors qu’il y a une croissance démographique, et croissance de la population donc assez forte. Mais ça, je pense qu’il faut le dire. Alors c’est sûr, nous avons de nouveaux défis à relever et, d’une manière générale, de parler des micros polluants que nous arrivons à détecter et sur lesquels nous travaillons. Ces nouveaux défis qui apparaissent, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons mis en place et créé le réseau REMPAR qui est notre réseau d’expertise sur la qualité de l’eau et qui nous permet de comprendre ce qu’on ne voit pas, pour pouvoir faire évoluer nos politiques, nos investissements et notre action pour les années à venir. Les résultats de nos investigations, je vais le rappeler, ont été présentés en juin dernier au cours de cette journée « L’eau en partage » pour justement les partager dans la transparence, je veux insister là-dessus, avec le plus grand nombre, n’en déplaise à ceux qui font commerce de suspicion pour pouvoir exister. D’ailleurs, n’hésitez pas, j’en profite pour le dire, je profite de cette tribune, n’hésitez pas vous rendre sur notre site internet et sur les différentes applications du SIBA. Vous y trouverez tous nos rapports, vous y trouverez toutes nos présentations et même maintenant, l’ensemble des données brutes des analyses du SIBA. Et vous constaterez peut-être qu’il y a ici ou là, n’hésitez pas à nous signaler de façon à ce que nous puissions compléter cette mise à jour qui a demandé un travail considérable. Imaginez des dizaines d’années de données qui aujourd’hui sont accessibles.
 
Le Bassin d’Arcachon, c’est une véritable mer intérieure, je crois que c’est un Président du CRC qui disait ça « c’est une île inversée », c’est-à-dire que l’eau est au milieu et la terre autour et donc toute action sur ce territoire impacte le Bassin et impacte la qualité des eaux. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de prendre en charge la gestion des eaux pluviales et la prévention des inondations. C’est la compétence schématique, ce sont des compétences qui sont intégrées au SIBA depuis maintenant deux ans, je devrais plutôt dire depuis maintenant seulement deux ans, vu l’ampleur du chantier qui est devant nous. Faut avouer que depuis deux ans, en matière de pluvial, nous avons été gâtés. Prendre des compétences avec des records de pluviométrie comme nous subissons depuis deux ans, cela permet au moins d’éprouver l’organisation que nous avions imaginée et qui a été mise en place et puis rapidement de vérifier son efficacité ou de faire évoluer un certain nombre d’organisations que nous avions imaginées. Nous allons continuer en permanence à adapter notre système de gestion des eaux pluviales aux défis qui sont devant nous. En tout cas, et on l’a vu en particulier cette année, nous faisons face, le SIBA fait face à ces problématiques du pluvial malgré l’importance des enjeux et des difficultés qu’on peut connaître.

Alors c’est vrai que ces derniers évènements ont beaucoup impacté la vie quotidienne de nos concitoyens, pénalisé dans un certain nombre de cas un quartier et notre confort. Je voudrais tout de même rappeler que ces évènements climatiques n’ont pas conduit à des mesures assez traumatisantes du genre déplacement population, évacuation de maison ou tout simplement pollution du Bassin d’Arcachon. Je ne dis pas ça pour minimiser les évènements climatiques que nous venons de vivre, mais plutôt pour le mettre à profit pour améliorer la résilience de notre territoire. C’est exactement sur ces fondements que repose notre programme d’actions prévention des inondations, PAPI pour les intimes, qui va débuter en 2020 et qui représente la traduction concrète de notre compétence schématique dédiée, permettez-moi ce mot, je l’ai écrit en gras, « essentiellement », ceux qui sont concernés comprendront, à la submersion marine.

Je me dois également de souligner l’implication au quotidien des hommes et des femmes du SIBA dont la compétence et l’engagement sont reconnus de tous. Et puisque je parle des femmes et des hommes, il me faut plus que jamais souligner l’action indispensable d’agents de nos communes, des bénévoles, de nos associations et des particuliers qui s’engagent souvent à nos côtés, notamment pour maintenir un bon entretien des fossés et des crastes qui sont indispensables au bon fonctionnement du réseau des eaux pluviales, je veux les remercier chaleureusement. Aucune canalisation, c’est quelque chose qui est parfois difficile de comprendre quand on arrive de zone urbaine, aucune canalisation ne pourra remplacer et être aussi efficace qu’un réseau naturel de fossés et de crastes qui permet l’infiltration, qui permet de ralentir la circulation des eaux, et d’éviter ainsi bien des inondations et ce n’est pas un hasard si c’était le système qui au fil des années et des siècles a permis à notre territoire de se développer. Et je pense qu’il faut, et ça fait partie des travaux que nous avons à faire, du moins dans nos PLU, que nous veillons à la protection de ce réseau de crastes et de fossés, voire que cela devienne un impératif, une obligation dans nos PLU. En tout cas, c’est ce que je préconise en tant que maire, pardon les agents du SIBA, parce que nous n’en avons pas débattu entre nous, mais je pense qu’il faut aller dans ce sens-là.
 
Je voudrais, vous ayant un peu parlé des compétences du SIBA en matière d’environnement, je voudrais maintenant vous parler un petit peu d’économie, parce que le SIBA, c’est un acteur qui pèse dans l’économie locale. 40 millions d’euros en moyenne par an sont investis par le SIBA sur ce territoire, et tous budgets confondus, celui du SIBA et divers budgets annexes, nous faisons travailler 600 entreprises sur ce territoire. Donc le SIBA pèse par son intervention dans l’investissement sur le soutien de l’économie locale, ce qui est extrêmement important. Quand on parle d’économie, on parle BTP, on parle industrie, on parle construction navale, on parle services, on parle commerces. Je voudrais d’ailleurs en profiter au passage pour saluer les Présidents des clubs d’entreprises du Bassin qui sont avec nous ce soir. Mais on doit aussi souligner le poids de l’économie touristique de notre Bassin d’Arcachon.
 

Je vous donne un seul chiffre : 475 millions d’euros sont injectés dans l’économie locale chaque année en matière de fonctionnement, c’est tout à fait considérable et je voudrais profiter, vous connaissez ma façon de faire actuellement, profiter de cette tribune pour faire avancer quelques sujets. Je voudrais profiter ce soir de cette tribune pour tordre le cou à quelques idées reçues et à quelques facilités de langage sur le tourisme. Dans certains média, on parle beaucoup au niveau national en réalité, de sur-tourisme. Vous avez vu, depuis deux ou trois ans, apparaître cette notion assez médiatisée de sur-tourisme. Cela peut choquer certains, c’est qu’ici sur le Bassin, nous ne sommes pas dans une situation de sur-tourisme. Cette expression de sur-tourisme n’a pas de sens de mon point de vue sur notre territoire. Faut se poser la question. Cela veut dire quoi ? Que signifie cette expression sur-tourisme ? Y a-t-il un niveau de fréquentation défini scientifiquement qui nous permet de dire nous sommes passés dans une phase du tourisme de masse. Quelle est la capacité du territoire à absorber un certain niveau de sur-tourisme ? Est-ce qu’il est le même partout ? Est-ce qu’il y a un quota ? Et qui définirait ce qu’est le sur-tourisme ? J’ai plutôt l’impression que ce sont des rédactions parisiennes, et c’est peut-être là le problème, qui ont tendance parfois à le définir. Et puis c’est, comme la tempête a été cet hiver, l’été, c’est le marronnier de l’été, je veux parler du tourisme, du sur-tourisme quand les rédactions nationales n’ont plus grand-chose à se mettre sous la dent, sont en mal d’inspiration.

Cela dit, si ce sur-tourisme n’a pas de sens, où se trouve la réalité des choses en termes de chiffres sur le Bassin d’Arcachon ? Trois chiffres sur nos 10 communes : sur nos 10 communes, il y a 45 000 sites touristiques marchands, 135000 lits en résidences secondaires et 115 000 habitants en permanent. Dans ces chiffres, tout est comptabilisé y compris les plateformes de location. Et donc, juste une comparaison. En rassemblant tout ce qui est disponible en terme de capacité d’accueil sur les 10 communes du Bassin d’Arcachon, nous arrivons péniblement à l’équipement et au nombre de touristes de la seule ville de Cap d’Agde. Voilà des comparaisons qu’il faut avoir en tête avant d’aller sur ces thématiques-là. Et par rapport à d’autres territoires, notre belle Région, la Nouvelle Aquitaine accueille d’ailleurs un tourisme plutôt haut de gamme qui crée plus d’emplois que dans d’autres régions et dans d’autres secteurs et qui travaillent sur une saison unique, même si cette saison unique, c’est-à-dire l’année, a des pointes assez fortes entre le 14 juillet et le 20 août. Ce Bassin d’Arcachon compte 7,8 millions de nuitées pour 1,2 million de séjours, séjour étant l’arrivée d’une personne pour au moins une nuit. C’est essentiellement un tourisme calme, un tourisme paisible, un tourisme familial, un tourisme sportif, un tourisme découverte de l’environnement. Je n’oublie pas évidemment les visiteurs à la journée de l’été ou du week-end qui viennent augmenter cette fréquentation, mais vous en conviendrez, lorsqu’on regarde objectivement les chiffres, on est loin, très loin, du sur-tourisme qui peut être effectivement une question de fond sur d’autres territoires.
 
Alors où se trouvent les points vigilance, parce que bien évidemment, il y a des points vigilance sur notre territoire. Alors permettez-moi cette formule, peut-être un peu forte, mais que j’aime beaucoup : « La nature et la foule sont sauvages, l’une par essence, l’autre par insouciance » et nous devons, sur le Bassin d’Arcachon, travailler sur la capacité et les déplacements, et poursuivre la sensibilisation des habitants et de la clientèle touristique au respect de l’environnement. En faire encore plus qu’aujourd’hui, un axe majeur de la professionnalisation du tourisme et de la qualité de l’accueil que nous mettons en place dans nos infrastructures touristiques. C’est d’ailleurs pour cela qu’une marque territoire a été créée et que vous connaissez sous le nom de BA. Cette marque concerne toutes les activités du Bassin, pas uniquement et de loin là le tourisme, mais sur le relais tourisme, cette marque nous a permis d’orienter notre action, d’orienter notre communication pour justement ne pas subir un éventuel sur-tourisme, mais choisir notre tourisme. Et nous incitons nos hôtes à découvrir ce magique espace sensible à travers des gens qui le font vivre tout au long de l’année et en privilégiant, par exemple, les déplacements avec, comme vous le disiez, le Bassin sans ma voiture, c’est une initiative extrêmement intéressante.
 

 
Tourisme et environnement, de mon point de vue, sont tout à fait compatibles, j’en suis persuadé depuis longtemps, et en particulier avec son volet qui est très fort chez nous, l’éco-tourisme. Les 720 partenaires de la marque, je pense qu’ils partagent avec moi cette conviction, que j’ai toujours défendue depuis des années sur le Bassin d’Arcachon, qu’il y a un possible cercle vertueux qui pourrait se résumer ainsi : « Plus je développe, plus je dois préserver, plus je préserve, plus j’ai la capacité de développer ». Et c’est une inversion de l’habituelle vision aménagement contre nature. Je crois qu’il faut penser cette nouvelle vision, ce nouveau cercle vertueux qui fait que, il faut protéger pour développer et il faut aussi pour protéger, il faut aussi avoir des moyens pour protéger et donc il faut développer. C’est cette alchimie, cet équilibre que nous avons tous dans nos responsabilités que nous soyons élus, chefs d’entreprises, présidents d’associations, citoyens, apporter pour que l’avenir du Bassin d’Arcachon soit toujours dans cette perspective d’évolution positive.
 
Je voudrais, pour finir, revenir sur le SIBA et les communes qui le composent, puisque le SIBA repose sur ses communes. Depuis quelques jours, nous ne sommes plus 10 communes, mais 12 communes avec l’arrivée de Mios et de Marcheprime à qui je souhaite la bienvenue. Je veux profiter pour saluer Cédric PAIN, maire de MIOS, qui est avec nous aujourd’hui, et puis excuser Serge BAUDY, maire de Marcheprime qui est en déplacement aujourd’hui, mais qui est représenté par un de ses adjoints.

Le SIBA constitue notre réponse, notre réponse collective aux problématiques de l’interface terre-mer et aux contraintes nouvelles et au défi du changement climatique, c’est sa vocation par nature. Être à notre écoute, à l’écoute des communes qui le composent, mettre en œuvre les décisions prises collectivement, agir dans le respect des prérogatives de chaque commune et des projets de chacun mais avec une vision d’ensemble, une vision globale, une vision à long terme sur le plan d’eau du Bassin d’Arcachon.


 
Au 1er janvier, le SIBA bouge ses lignes, c’est l’objet de notre carte de vœux, nous étions 10, nous passons à 12. Pour être précis, le SIBA pour être précis se compose en réalité de 2, c’est-à-dire de deux communautés d’agglomération, la COBAS et la COBAN dans son intégralité désormais avec l’arrivée de Mios et de Marcheprime. Ensemble, je crois que nous pouvons, et c’est tout l’enjeu, c’est tout le projet qui est porté aujourd’hui, nous pouvons respecter les fondamentaux qui nous unissent, protéger le Bassin de l’amont à l’aval. Je souhaite encore une fois la bienvenue à ces deux communes qui vont, et qui viennent depuis 6 jours d’intégrer cette belle et grande maison qu’est le SIBA. Cette mutualisation de nos compétences à 12 va permettre d’optimiser la gestion des eaux pluviales, c’est un des sujets désormais majeurs de notre territoire, en veillant à la qualité de l’eau, des tributaires, ces  réseaux qui amènent l’eau sur le Bassin d’Arcachon, et du Bassin d’Arcachon sans oublier d’ailleurs qu’en matière d’assainissement des eaux usées, des économies d’échelle pourront être opérées notamment si nous prévoyons à terme une l’exploitation unique des systèmes d’assainissement de Mios et de Marcheprime. Il faudra y venir, j’en suis persuadé, il faut du temps pour réaliser les choses. Quant au service public de l’assainissement non collectif que nous appelons dans notre jargon le spark, l’arrivée de Mios et Marcheprime avec des quartiers isolés, va beaucoup développer le service qui était relativement embryonnaires jusqu’à maintenant et nous aurons donc à le renforcer dans sa structure et à internaliser les contrôles des stations de Mios et de Marcheprime dans les mois et années qui viennent. Mais cette mutualisation à 12 affirme surtout notre volonté de poursuivre des actions de connaissance de l’impact de toutes les activités humaines, économiques, des bassins versants sur la qualité des eaux du Bassin. C’est une certaine façon au travers de ses politiques que nous pourrons répondre aux défis qui sont devant nous. Nos destins de l’amont à l’aval sont désormais liés au sein du SIBA.
 
Mesdames, Messieurs les élus, Madame la sous-préfète, chers amis, je souhaite maintenant vous présenter à chacune et à chacun les vœux de bonne et heureuse année, les vœux de bonne et heureuse année du SIBA, et que ce destin commun soit couronné de succès, c’est également le vœu que je formule pour le SIBA à l’ensemble de ses membres, de ses élus, de ses agents et de ses futurs nouveaux Conseillers du SIBA qui viendront après les élections municipales. C’est le souhait que je souhaite pour tout le Bassin d’Arcachon. Bonne année à toutes et à tous et ensuite bonne soirée.

Instants volés après la cérémonie
 
   
Les échanges se sont poursuivis dans le Salon des Ambassadeurs avec quelques dégustations
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